Gilbert à Renens en 1951  
1
ans  
La vie de Gilbert (Irénée) Favre, par Bernard Favre.  
Irénée comme son papa. Peut-être que Gilbert n’était pas du papa, et que la maman lui a  
donné ce second prénom par ironie.  
École, apprentissage et métier.  
Gilbert était un bon écolier qui n’a redoublé aucunes classes. Vers 1963 l’État l’a placé  
dans l’établissement éducatif de la Clochatte, ou il apprit entre autre l’anglais. D’après ma  
mère, il avait été placé la-bas, parce qu’il avait volé.  
Dans les faits, il avait trouvé une manière pas très catholique de gagner de l’argent avec  
des « Messieurs »  
Gilbert commença un apprentissage de monteur-électricien à la CIEL, qu’il abandonna  
après deux années. Ensuite il exerça divers petits métiers, entre autre, décharger des  
Wagons aux entrepôts du Flon. Puis entre 1968 et 1995 exerça d’abord le métier  
d’électricien, puis de chauffeur de taxi et à partir de 50 ans d’invalide.  
Avec Gilbert, en 1968, on a travaillé ensemble pour l’entreprise LIARD JACK (Aujourd’hui  
Electrofil D.Jenny) comme électricien.  
Gilbert s’était lié d’amitié avec Christian Paquier qui habitait aussi Béthusy 24. Ils  
faisaient la tournée des bistrots en bagnoles. Christian avec une VW coccinelle et Gilbert  
une Buick.  
L’accident fut inévitable ! Christian continuera sa vie en chaise à roulettes, la gamine qui  
était sur le siège arrière de la buick mourut étouffée par le dossier du siège qui s’était  
rabattu ! (Les problèmes de paternité et de pensionꢀétait résoluꢀ!)  
La vie de Gilbert (Irénée) Favre, par Bernard Favre.  
Vie familiale.  
Vers 20-22 ans, Gilbert vivait avec une sommelière de 40 ans et sa fille de 12 ans dans  
un studio d’une pièce. Puis vers trente ans, il a engrossé une femme mariée qui lui a  
donné un fils.  
À part ses deux années de vie commune avec sa sommèlière, Gilbert a quasiment  
toujours vécu avec la maman. Il n’avait pas été capable de couper le cordon ombilical, et  
n’avait probablement jamais pu se lier avec personne, comme ses deux frères.  
Santé, militaire et sport.  
Gilbert était rarement malade, vers 40 ans ses dents était gâtées (C’est de famille).  
À la même période, pendant un mois il s’est baladé avec un moniteur cardiaque (Holter),  
personne n’a jamais su pourquoi !  
Les dernières années de sa vie il souffrait de la goute.  
Gilbert a fait son école de recrue comme fusilier, un ou deux cours de répétitions, et puis  
son équipement militaire a définitivement disparu.  
Gilbert comme sa maman, n’aimait pas le sport ou les activités astreignantes.Il aurait pu  
écrire une encyclopédie sur les méfaits du sport.  
Gilbert et Bernard à Broc en 1952  
2
ans  
Lausanne, Pont du Galicien. Bernard, Marthe, Gilbert, le père  
Et probablement Lucie et Jean-Paul Gaillard en 1955  
5
ans  
Lausanne Béthusy 24, au réveil en 1957  
7
ans  
À Lausanne Béthusy 24 en 1957  
7
ans  
Gilbert, Bernard et le père nöel ä Lausanne en 1958  
8
ans  
À Lausanne, Parc de Mon-Repos et la chute du Flon en 1959  
9
ans  
À l‘école de plein air de l‘Arzillier en 1960  
10 ans  
Bernard, la maman, Gilbert, Danièle à lausanne en 1961  
11 ans  
Marthe, Bernard, Gilbert et Robert, Lausanne en 1962  
12 ans  
À Sainte-Croix dans la neige en 1962  
12 ans  
À la Clochatte à Lausanne en 1962  
12 ans  
La communion, cathédrale de Lausanne en 1965  
15 ans  
Ä Lausanne avec son copain Christian en 1966  
16 ans  
À Lausanne au bistrot, ?, Robert,?, Gilbert, Marthe et la maman en 1966  
16 ans  
À Lausanne au bistrot, ?, Robert,?, Gilbert, Marthe et la maman en 1966  
Gilbert se rince l‘oeil  
16 ans  
À Lausanne dans le Studio à la route de Genève !  
(
La maman a gardé cette photo pendant des années dans son portemonnaie)  
20 ans  
Gilbert et la maman vers 1980  
30 ans  
Lausanne, Béthusy 24 avec son PC Compact Presario en 1995  
45 ans  
Les 80 ans de la maman aux colombettes en 1996.  
Steeve, Bernard, cécile, Robert, Gilbert.  
46 ans  
Gilbert et la cousine Jacqueline à Chabrey en 1999  
49 ans  
Gilbert Favre (Irénée), derniers hommages  
À notre cher frère Gilbert (4 novembre 1950 – 17 avril 2015).  
Dans ta 65ème année, tu nous as subitement abandonné pour un monde meilleur.  
La vie ne t’a pas souris, l’école fut ton seul succès.  
Ta santé ne te donnait pas la force pour surmonter les épreuves,  
le chômage te jettera dans les bras de l’assurance invalide.  
À toi le repos, à nous la tristesse.  
Ton souvenir vivra éternellement dans le coeur de tes frères et connaissances,